Yoga : les inversions
Les postures inversées ou inversions en yoga, permettent de renforcer le système nerveux, procure équilibre mental et stabilité émotionnelle.
La pesanteur sous un autre angle !
En inversion nous voyons le monde à l’envers, cela peut être déroutant car nous sommes confrontés à la relation opposée et peu familière avec la pesanteur.
Le risque le plus grand dans la plupart des inversions porte sur le cou. Assurez-vous d’être conseillé clairement si vous débutez. Ceux qui souffrent de discopathie dans la colonne vertébrale ne doivent pas pratiquer ce type d’asanas pour ne pas abîmer les cervicales.
Les inversions permettent au cœur de se reposer. La pression du sang change, les récepteurs du cerveaux indique au cœur cette différence d’afflux et le cœur abaisse naturellement son rythme. Les cellules du cerveau seront mieux nourries en oxygène permettant une revitalisation bénéfique.
Les inversions sont également utile pour soulager le dos (sauf contre-indications médicales a vérifier), la pression sur les disques est dégagée et le bas du dos est renforcé par la posture tenue.
Deux postures inversées en détails :
-Salamba Sirsasana :
Posture « royale » en Hatha Yoga, elle est énergisante et bénéfiques pour de nombreux maux divers et améliore la circulation sanguine.
Pour les débutants, la pratique contre un mur est vivement recommandée. L’enracinement est important dans cette posture, l’écart des avant-bras et le sommet de la tête.
Les coudes doivent être écartés largeur d’épaules, les doigts entrelacés en gardant les paumes pleinement ouvertes. On commence la posture avec les genoux et avants-bras au sol. Le sommet de la tête doit se placer au contact direct du sol, l’arrière de la tête légèrement assuré contre la racine des pouces.
Pour monter, on durcit lentement les jambes tout en pressant les avants-bras au sol. Les omoplates viennent contre les côtes dorsales, les épaules bien écartés des poignets. Les pieds doivent avancer vers les coudes jusqu’à ce que les hanches soit alignées aussi haut que possible, au dessus des épaules. Gardez la colonne allongée dans cette transition. Ancrez fermement les coudes et essayez d’amener les genoux vers la poitrine et les talons vers les hanches avant de basculer le bassin vers le haut. Puis étendre les jambes tout droit vers le ciel.
Pour sortir de la posture, la méthode la plus simple est de consister à plier les genoux et les amener vers la poitrine puis abaisser vous en balasana position de l’enfant.
– salamba sarvangasana
Pour ménager le cou et les cervicales mais aussi les épaules qui ne sont pas assez musclés en général lorsque l’on débute ces postures, il est très important d’utiliser un support suffisamment haut pour que votre cou ne souffre pas.
Pour réaliser cette posture :
On commence les bras relachés sur les cotés, en expirant on pousse sur les paumes de mains et on amène les jambes au dessus de la tête en halasana, posture de la charrue. Si les pieds ne touchent pas le sol il faut soutenir les hanches à l’aide des mains et des coudes en demi-pause sur les épaules et pratiquer avec une chaise ou un mur pour poser les pieds.
Une fois les pieds au sol ou au mur (chaise), entrelacez les doigts derrière le dos et hausser lentement les épaules par en dessous, pour faire porter le poids du corps d’avantage sur elles et non sur le cou.
Presser les pieds fermement au sol pour activer les jambes pousser la tête des fémurs vers le haut pour aider à la rotation du bassin vers l’avant. Par cette action on apporte plus de longueur à travers la colonne lombaire. Si possible faire une flexion plantaire. Placer les mains contre le dos aussi près du sol que possible pour soutenir celui-ci puis étendre les jambes une à la fois pour débuter.
Ces postures sont à éviter, si vous êtes menstruées mesdames, bien que là aussi une polémique existe…! Ne pas pratiquer si vous faites de la tension ou si vous avez une pathologie liée aux cervicales.